Ceux qui ont du courage ou du temps à perdre trouveront la version aussi intégrale que possible ici
En fait, tout à commencé quand je n'avais encore que quelques mouches, après une bataille entre les Enfants de la Flamme et... je ne me rappelle même plus. Toujours est-il que je suis mort au cours de cette bataille. Desoeuvré, loin de tout et de tous, j'ai décidé de suivre le Grand Prêtre, histoire de m'occuper un peu, à grands coups de pistages. Il a fini par mal le prendre (Il devait sûrement se chercher un coin tranquille avec Fébib, si vous voulez mon avis... Que voulez-vous? Même les Enfants de la Flamme cèdent parfois aux tentations du Hum... de la Fertilité) et j'ai été renvoyé une fois de plus au soleil.
Là, j'en ai eu marre, j'ai pris sur moi et ai décidé de m'exiler au fin fond du Hall, pour finir mes jours en ermite. De plus, les légendes du Hall nous disent que le Feu vivait en bas de la Montagne. J'espèrais donc trouver, au terme de mon voyage, la demeure du Dieu du Feu. Après une première tentative avortée pour cause de rencontre avec un Balrog (aille!), j'ai pris conscience du défi que cela pouvait représenter. Et il m'a donc paru normal de faire profiter tout le monde de mon aventure.
Cette aventure fut fort monotone au départ. Entre le -50 et le -100, y avait pas grand chose. En -100, j'ai fait ma première découverte: une meute d'une douzaine de Shaïs, regroupés dans la même caverne. Il paraît que les démons? voient le caché?, alors je ne sais pas s'ils étaient miros, occupés à autre chose, ou quoi, mais en tout cas, ils m'ont laissé récupérer le petit matériel qui trainait à côté d'eux et j'ai pu continuer mon voyage.
Encore 100 niveaux plus bas, je découvrais une étrange caverne, entourée des reliquats d'une baston sévère, autour de laquelle flânaient 3 succubes et un ettin. La suite de l'histoire a révélé que cette caverne était la dernière demeure de Mahasch Dantagueul, ancêtre et fondateur de les nations grospiffes. Il y avait d'ailleurs un fragment de son journal qui trainait pas loin, qu'une équipée sauvage de 11 grospifs accompagnés d'un mouchquetaire est venue chercher avec diligence. Ils ont profité du voyage pour occire les Shaïs, et ont découvert que sur leur case était dissimulé un portail qui m'aurait fait gagner pas mal de temps.
C'est ici que les choses se compliquent. Le journal de Mahasch contenait des propos assez obscurs à propos du Sombre, des Yeux... Et faisait aussi mention de ruminants, ce qui ne laissait plus aucun doute sur son auteur, car il faut savoir que les membres de la guilde Vengeance pour Chulzi ont pensé un moment que c'était la tombe de Chulzi que j'avais découvert. Le détail du journal prouvait bien sûr que ce n'était pas le cas.
Mais, alors que je remettais le dit journal à un de ses légitimes propriétaires, les autres, qui étaient restés en arrière avec les tonnals de calvok, aperçurent un étrange lieu: le Temple de la Noirceur. Ni une, ni deux, ils vont y jeter un oeil et se voient accueillis par une treizaine de démons: un balrog, 3 succubes, 3 érinyes, 3 shaïs et 3 diablotins, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Résultat du match, victoire des grospifs sur un score de 13 à 1. Ils fêtent leur victoire avec un bon tonnal de Calvok, me bombardent pro-fête de les nations grospiffes et grospif honoris causa, et ramassent au passage un artefact obscur quelconque dont le nom m'a échappé.
C'est à peu près à ce moment là que la Bataille du Sombre a vraiment commencé. Moi, j'étais tranquille, j'étais loin de tout ça. N'empêche, j'aurais bien voulu voir ça. Il paraît que ça castagnait de partout, qu'il y avait du démon? corrompu à gogo, bref, un vrai bonheur. Moi, peinard, je poursuivais mon petit bonhomme de chemin.
C'était plutôt tranquille. Rien de rien, à perte de vue. Pour m'occuper, j'ai bidouillé la masse d'armes en Mithril que j'avais trouvée près de la grotte de Mahasch. Je l'ai baptisée Témérité. J'allais découvrir plus tard que ce nom lui allait bien.
Le temps passa, à la Bataille du Sombre succèda la Quête des Ecrits perdus, puis la Quête des Lames succèda à celle des Ecrits perdus. Moi, je continue ma route. Sauf que j'ai décidé de faire un 'petit' détour. J'avais envie de voir, juste comme ça, la Sphère de Mithril?, la Prison de Glace et le Lutrin d'Imprécation, de mes yeux. Et vérifier si, par hasard, il restait pas l'une ou l'autre bêbête à étudier sur place.
Certains pensaient que j'avais perdu la raison, mais un autre des trésors que j'avais trouvé près de la grotte au pépé de Tagazoc était un parchemin de Téléportation?. A vrai dire, c'était l'occasion ou jamais de s'entrainer à le lancer. Alors je me suis entrainé, encore et encore.
C'est à peu près là que Gorakiki et ses AperiKuB et Keskomb Ouf'seussoire ont commencé à se tirer la bourre pour savoir qui me soutiendrait le plus activement. De vrais dingues. Cela dit, je les remercie du fond du coeur, parce que sans eux, j'en serais pas là aujourd'hui.
Arrivé en -999 -999 -... Je sais plus... -500 quelque chose? Enfin dans ces eaux là, j'avais atteint les limites de la magie trõlle et j'entrais dans le domaine des Dieux. Enfin, il paraît. Donc j'ai recommencé à crapahuter façon crabe des profondeurs. Alors que je touchais au but, j'ai fait deux rencontres étranges.
D'abord, celle d'un gobelin, qui a disparu presque ausitôt. Puis celle de Températroll?, un type bizarre, qui m'a englué avat de me poser des questions. Perplexe, j'ai poursuivi ma route parce que de toute façon, je voyais pas grand chose d'autre à faire. J'ai donc fini par arriver là où je voulais. Pas grand chose à voir.
Ha, si. Un Gnu. Si, si, je vous jure, un Gnu, un vrai de vrai. Sauf que, bizarrement, celui-là, il ne courait pas. Il avait l'air de mastiquer un truc bizarre avec un air hagard. Sans plus m'en soucier, je suis allé voir ce pourquoi j'étais venu: la Sphère de Mithril?, la Prison de Glace et le Lutrin d'Imprécation.
Pas grand chose à dire sur le premier et le dernier, par contre, la Prison de Glace, quel foutoir! C'était couvert d'un truc collant et noirâtre, partout. En plus, ça collait aux pattes, une véritable horreur. Il fallait que je m'en débarrasse, et je me suis donc frotté les pieds. Une loi magique peu connue spécifie que lorsqu'on frotte un sombre résidu ectoplasmique sur un pied de trõll, il s'ensuit une petit vague de sombre magie rigolote, aux effets incertains.
En l'occurrence, la dite vague de magie a fait interférence avec une expérience de WoorkSop (que je soupçonne par ailleurs d'être responsable de la présence de la quantité ahurissante de résidu ectoplasmique qui trainait dans le coin) visant à changer les gobelins en ruminants (ce qui explique la disparition de mon gobelin et la présence du gnu). Il paraît que c'est de là que vient l'épidémie de peste scrofuleuse. Moi, j'en mettrais pas ma main à couper, mais bon, j'ai pas trouvé de meilleure explication.
Je me suis donc retrouvé malade, comme beaucoup. J'ai appris que pour guérir, il fallait se laver. Avec de l'eau. Beuârk. J'ai néanmoins essayé de trouver de l'eau, mais à part par le biais de la Prison de Glace, je ne voyais pas comment en trouver. J'ai donc essayé d'en faire fondre un petit bout, à coup de projectile magique, de rune explosive?... Rien n'y fit. Suivant une suggestion que je pensais éclairée, j'ai tenté de faire fondre encore un peu la Prison de Glace en célébrant la messe sur le Lutrin d'Imprécation. Après tout, c'est comme ça que le Sombre a été libéré, non? Et ben raté.
Ou du moins, si la Prison de Glace a fondu un tant soit peu, j'étais trop loin pour pouvoir en profiter. Le fait de célébrer la messe m'avait ramené à 30 cavernes du centre du monde, 600 niveaux sous la surface! N'écoutant que mon courage, j'ai recommencé à descendre pour établir mon record de profondeur (Degon m'ayant devancé au -666, il fallait donc que j'atteigne le -667). Seule déception: je n'ai pas découvert la demeure du Dieu du Feu au cours de mon voyage.
Une fois mon objectif atteint, j'ai commencé à remonter, mais la maladie a eu raison de moi, et c'est là que j'ai compris en quoi ma masse d'armes en Mithril était une preuve de témérité. J'ai perdu tout mon équipement (enfin, le bidouillé) en -591.
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