(Sur l'air de "Gare au gorille" de Georges Brassens)
C'est par la longue vue d'un Tomawak Qui guettait au loin l'horizon Que les trolls en quête de barbaque Choisirent un monstre pour leurs gnons. Sans souci ces trolls téméraires Vers un phoénix plein d'allant Sur leurs courtes jambes filèrent La bouche ouverte et l'oeil frétillant. Gare au phoéniiiiiix ! Tout à coup l'oiseau en maraude Dans les couloirs du Hall éclairés Vit débouler en une course pataude Une bande de trolls éméchés L'phoénix se mit alors à rire, Criant "aujourd'hui c'est pique-nique" Puis il se mit à les faire frire : Les trolls crus c'est bon mais ça pique. Gare au phoéniiiiiix ! Le Kastar s'élança en hurlant : "J'vais t'crever, poulet pas fini" Il disparut dans le gosier béant Et ne fut pas revu depuis. Le Skrim lui dit "regarde ça" Levant un pendule bien haut Le phoénix le lui arracha, Et s'en servit pour faire un gigot Gare au phoéniiiiiix ! Le Tom pensait amusé "Planqué comme je le suis, Tu peux courir pour m'attraper" Mais les flammes cramèrent son abri "C'est tranquille" affirmait le durak Moi je peux tout encaisser Mais le phoénix passant à l'attaque L'éventra d'une serre bien placée Gare au phoéniiiiiix ! Le chef du groupe cria horrifé "Ca commence à sentir le roussi ! Faut qu'on se tire avant de griller !" Mais le monstre ne l'entendait pas ainsi. Lorsque que les trolls s'égaillèrent, Etant encore en appétit, Il leur chauffa le derrière, D'aucun disent jusqu'au nombril. Gare au phoéniiiiiix ! Jugeant enfin son repas conséquent Le phoénix s'en fut avec dédain Et laissa filer les combattants La bouche molle et l'oeil éteint. Depuis ce jour quelques trolls Sans un poil de cul épargné Aperçevant une fumerolle Chargent dans la direction opposée. Gare au phoéniiiiiix !
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