(sur l'air de l' "Aigle Noir", de Barbara)
Texte en l'honneur du Wolfen, la divinité des Nighthunters
Un beau jour, ou plutôt une nuit, En surface un trõll était endormi... Quand soudain, semblant cacher la lune, Et venant de nulle part, Surgit un être noir !... Lentement, les babines retroussées, Lentement, le trõll le vit s'approcher... Interdit, il observa incrédule, Cette grande ombre penchée, Cette chose qui lui parlait... Il avait le poil couleur de la nuit, Dans ses yeux se lisait un défi. Trõll et loup, était ce noctambule, De plumes couronné, Royal il paraîssait... De son muffle, il a touché sa joue, Dans sa patte il a glissé son cou, C'est alors que le trõll l'a reconnu, Surgissant du passé, Il était revenu... Dis Wolfen, ô dis, emmène-moi, Retournons au pays d'autrefois, Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Pour cueillir en tremblant, Des kibrilles, des kibrilles... Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Comme avant, sur un gowap blanc, Comme avant, éteindre les barghests, Etre faiseur de cris, Etre un chasseur céleste... L'être noir s'écarta et lui sourit, Laissant le trõll tout ébaubi... Quatre plumes couleur de la nuit, Dans les yeux peut-être un défi, Et le froid qui l'envahissait, Le wolfen l'avait laissé, Seul avec ses pensées... Un beau jour, ou plutôt une nuit, En surface un trõll était endormi... Quand soudain, semblant cacher la lune, Et venant de nulle part, Surgit un être noir !... Un beau jour, une nuit... En surface, endormi... Quand soudain... Il venait de nulle part... Il surgit, l'être noir...
Alahitou |