Cette guilde symapthique a pour ambition de retrouver les dents du dieu Prüt, que les infidèles appellent couramment Grosse Stalagmite. C'est un travail pharaonique qu'ont entrepris les disciples, mais leur travail est déjà récompensé : ils possèdent maintenant près de 100 Dents de Prüts, enchantées ou non. Certains fidèles avouent à demi mot que leur chef, le gros gourou Sbaff entendrait la voix de Prüt dans ses méditations forcées au calvok : Le grand Prüt lui même lui dicterait ses actes ! Mais d'autres scientrollogues s'en défendent ! Pour eux le gros gourou serait un habile manipulateur, qui effectuerait en secret des recherches sur l'effondrement du Hall... en regroupant un maximum de GS dans une tanière.
Mais au fond les fidèles savent que ceci n'est qu'hérésie, car les dents ont été éparpillés lors d'une baston entre Prüt mémorable qui mériterait d'être narré à tous...
Les dieux étaient tous réunis autour d'un banquet somptueux, l'ambiance était à la fête, le calvok coulait à flots et chacun des participants montrait aux autres ses divins talents, certains enflammaient le calvok, d'autres le faisaient geler juste avant que son voisin ne l'avale, bref la fête et l'insouciance était de mise, et le Hall tout entier résonnait des diatribes des dieux.
C'est alors qu'entre un jeune dieu, superbe, grand, des yeux intenses et profonds, les déesses se retournent toutes sur son passage, et les dieux, eux le regardent, sceptiques et intrigués, cherchant du regard quelqu'un qui connaisse le nouvel arrivant.
La somptueuse Styx, quand à elle est sous le charme et ne peut détacher son regard du bel inconnu.
Le nouvel arrivant sent le regard de la belle posé sur lui, il se retourne alors lentement, plante son regard dans le sien et durant l'espace d'une seconde, le coeur de la belle s'arrête de battre, la belle est éprise, et il le sait. Ne détachant pas son regard de Styx, le bellâtre reprend son avancé et lui décoche un sourire ravageur, blanc et pur comme la première neige. Styx est totalement conquise... Notre ami est désormais au milieu de l'assemblée, il sait qu'il doit faire ses preuves s'il veut être accepté parmi les dieux et déesse du Hall. Il se plante là, tourne sur lui même lentement et quand il est sure d'avoir l'attention de l'ensemble des participants il dit :
"Noble et divine assemblée, je suis l'un des vôtres, je suis né de la lumière et de la noirceur, je suis venu ici car tout mon être me le dicte, je suis là car viendra prochainement le temps de la discorde entre vous et qu'il vous faudra un juge pour rendre justice et éviter la destruction des temps, autrement inévitable si une guerre vous opposait. Je lis bien sur vos visage toute l'incrédulité possible, ainsi pour vous montrer que je suis digne de cette mission, je vais défier le plus fort d'entre vous ! Que celui qui a mérité ce titre jusqu'à ce jour s'avance ! "
Tous les dieux présents sont effarés, pour qui ce petit nouveau se prend-il ? chacun discute de son coté cependant que le fier dieu qui vient de prendre la parole, reste stoïque. C'est alors que dans un fracas épouvantable la grande table du festin se brise, le silence se fait. Un grand dieu, incroyablement musclé souffle sur son petit doigt, semblant content de son effet. Il se lève, impressionnant de puissance, puis s'avance vers notre inconnu.
"Je suis Ares, Rex pour les intimes, je suis le dieu de la guerre, reconnu parmi tous comme étant le plus fort ici ! ''Défies moi de la manière qu'il te conviendra, et je te battrais ! "
Notre ami prend en considération Ares, il est clair qu'en le défiant sur un défi purement physique il n'est pas sûr de l'emporter, malgré son extraordinaire puissance. D'un autre coté, s'il ne le défie pas physiquement, il ne s'imposera pas aussi fortement qu'il le souhaite. S'il pouvait frapper le premier, il garderait toutes ses chances. Après un petit temps notre héroïque dieu dit :
"Très bien Ares, je te défie à 'Tu me tiens, je te tiens par la barbichette'"
L'assemblé est effarée, personne ne sait s'il faut rire ou être choqué, mais Ares n'a pas le choix, il a laissé le choix du défi, il doit se plier à sa propre règle. Rouge de colère il s'approche. Les deux dieux se saisissent alors de la barbe de leur adversaires et chantent de concert :
"Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette divineuuu, le premier de nous deux qui rira aura une bafette divine."
A partir des ce moment les deux opposant se figent, leurs regards sont de marbre, puis au bout de quelques minutes, Ares tentes une manoeuvre de déstabilisation en exécutant une grimace, notre ami ne se décourage pas pour autant et se gratte le nez avec sa langue. Ares à le sourcil qui se lève, l'assistance retient son souffle, mais le bougre ne craque pas, les minutes s'égrènent, plus longues que des années, parsemées de tentatives de grimaces de calembours vaseux et de contrepèteries douteuses. La tension est palpable, plus tendu qu'un string en peau de gnu. C'est alors que notre divin ami lance sa botte secrète, on le voit se raidir, bander tout les muscles de son corps, puis bloquer sa respiration. Ares le regarde, intrigué et méfiant. C'est alors que retenti le plus incroyable des pets, un Prüt divin ! Jamais le Hall n'avait entendu pet plus sonore ni plus long... Quant à l'odeur, il suffira de dire qu'il fallut ranimer l'ensemble des gobelins serviteurs présents ce soir là ! Un prüt qui restera à jamais dans les annales du Hall !
L'assemblée éclate de rire, lâchant ainsi toute la pressions accumulée durant l'affrontement, Ares tente de résister, mais n'en plus, il éclate lui aussi d'un rire sonore et puissant. Ni une ni deux, son opposant lui décoche une baffe à décimer un troupeau de gnus et laisse Ares KO ! Notre ami a vaincu et par la ruse, et par la force... bon aussi un peu par l'odeur, mais ça c'est une autre histoire.
La fête peut reprendre, notre ami a trouvé sa place. Alors qu'il voulut donner son nom, qu'il n'avait pas divulgué volontairement avant de marquer les esprits, il se rendit compte qu'on lui avait déjà trouvé un autre nom : tous les dieux et déesses l'appelaient dejà Prüt, le grand Prüt, certes, mais Prüt quand même. Après cet éprouvant duel, il ne pense plus qu'à rejoindre la belle Styx pour lui faire un brin la cour.
Se détendre à ce moment précis fut sa pire erreur, il aurait dû se douter que le dieu de la guerre, belliqueux par définition et par essence, n'accepterait pas si facilement une aussi cuisante défaite. Le fourbe, s'approche alors ne Prüt et lui fait alors un coup plus vieux que le Hall lui-même. De son gros doigt il pointe la poitrine de Prüt et lui dit :
"Là t'as une tache ! "
Prüt baisse la tête pour verifier la choses, et Ares de s'écrier :
"Du scorpion grillé !" (met très apprécié à l'époque avec des apérigobs)
Ares décoche alors à Prüt le plus gros uppercut jamais vu dans le Hall, à tel point que les dents de notre pauvre amis s'en retrouvèrent éparpillées dans le Hall tout dentier.. heu tout entier. Prüt est sonné et édenté, la belle Styx elle est effondrée. Au bout de longues minutes Prüt emerge péniblement de son sommeil forcé.
"Ftyx, que f'est il faffer.... ho la vaffe ou font mes dents.....Ares effefe de fourbes. "
Se rendant compte du ridicule de sa prononciation Prüt se levé aussi dignement qu'il lui est possible, encore un peu chancelant, puis tourne les talons et quitte la salle en disant :
"Je vais ferfer mes dents, je reviendrais, et arretez de rire, bande de nazes. "
Lorsqu'il est partie l'assemblé se rend compte de la fourberie d'Ares et déclare qu'il ne peut plus faire partie des dieux du Hall ! Ares, digne, s'en va en promettant de revenir faire regretter à chacun cette décision parfaitement injuste. Styx quand à elle, prend la parole :
"Noble amis, rattrapez Prüt et dites lui que Styx l'attendra, recluse dans ces quartiers, qu'il retrouve ses dents, et ce, aussi longtemps qu'il le faudra, dites lui aussi qu'elle lui restera fidèle et que le fleuve qu'elle garde sera teinté du vert de l'espoir jusqu'au jour ou il viendra la libérer de son exil volontaire. "
La belle Styx sortit de la salle elle aussi, chemin faisant et toute à sa tristesse, elle vint à passer par la surface du Hall, elle vit alors la lune briller d'un blanc éclatant et, pensant alors au sourire perdu de son pauvre Prüt elle se mit à pleurer, et pour la première fois dans toute l'histoire du Hall, la neige se mit à tomber.
Depuis ce temps à la même époque de l'année, à la surface du Hall, il neige.
La guilde recrute toujours de futurs disciples motivés, comme notre champion de la GS "Trog" (73186). Si vous voulez rejoindre notre grande famille, contactez donc le gros gourou et les diplomates : ils se feront un plaisir de vous écouter !
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Leufdur (63116) |